La bataille oubliée des territoriaux vendéens

TOURNAI-BLEUZE VACHE 24 AOUT 1914

le CRHACHARDS remercie Mr Didier Martineau pour son travail de recherches et de rédaction.

Commentaires face à l’Histoire : La littérature post guerre ne relate que les batailles victorieuses et glorifie l’excellente stratégie des généraux qui ont conduit à la victoire. Elle est très pudique sur les combats entraînant des désastres humains comme celui de Tournai et de Bleuze Vache, son pendant sur le sol français En 1922, l’ouvrage « la grande guerre vécue, racontée, illustrée, par les combattants » de Christian-Froger, secrétaire de l’association des écrivains combattants, parle ainsi de la bataille de Tournai le 24 août 1914 : « Les anglais avaient pu se dégager après un violent combat. Mais nos divisions territoriales, malgré l’énergie du général d’Amade, ne semblaient pas devoir opposer une résistance bien solide aux tentatives ennemies. Deux bataillons de la 88ème division territoriale se laissaient surprendre dans Tournai par les cavaliers de Marwitz. Condé était évacué, Douai s’apprêtait à l’être, Lille était déclarée « ville ouverte ». La 88èmedivision territoriale se retirait précipitamment sur Templeux et sur Seclin. » Le peu de cas de ces combats qui ont opposé deux pauvres bataillons de territoriaux vendéens mal armés ( soit 2000 hommes environ), à un corps de cavalerie en ordre équipé de mitrailleuses et d’un armement moderne, auquel il faut ajouter un bataillon de chasseurs (soit 40 000 hommes environ), est significatif du refus d’admettre l’impréparation et l’improvisation de l’état major français. Il est plus exaltant de s’étendre longuement sur la victoire de la Marne et d’occulter ainsi cet épisode . Il n’en demeure pas moins vrai que la résistance héroïque de ces deux bataillons pendant 6 heures a fait perdre une journée aux allemands et a surtout permis aux anglais de se replier en bon ordre. L’état major français en a également profité pour sortir de sa sidération et se ressaisir.

Le sacrifice de ces vétérans des 83ème et 84ème

Le sacrifice de ces vétérans des 83ème et 84ème est toujours célébré par les belges qui nomment « les géants de Tournai » ce millier de soldats tombés en résistant héroïquement face à la multitude. A part les vendéens concernés au premier chef et les belges, les combats de Tournai et Bleuze Vache restent généralement ignorés par les livres d’histoire.

Le Vendéen de Tournai

Rappelons d’abord ce qu’est l’infanterie territoriale : Dans les années 1900, les jeunes hommes font un service militaire de 3 ans (1 an s’il sont classés « soutien de famille ») à la suite duquel ils sont versés dans la réserve active de leur régiment pendant 10 ans. En fin de réserve, ils sont affectés dans l’armée territoriale, dont la mission en temps de guerre est de garder les ponts et les routes et effectuer différents travaux à l’arrière, assez loin des combats du front.


83eme régiment de Vendée chantant la Marseillaise avant son départ en train de Nantes

la mobilisation générale du 3 août 1914

A la mobilisation générale du 3 août 1914, ils sont tous âgés de 34 à 39 ans, ils rejoignent leur régiment ( 2 régiments pour la Vendée : le 83ème R.I.T à la Roche sur Yon et le 84ème R.I.T à Fontenay le Comte). Là, on les habille comme les soldats d’infanterie active avec la différence de couleur du N° d’unité qui est blanc. Ils reçoivent un armement individuel plus ancien provenant des réserves.

Le 18 août 1914, la 88ème D.I.T complètement formée prend le train de Nantes vers Choisy le Roi 94, puis reçoit rapidement l’ordre de départ en train vers Templeuve 59 à la frontière belge, où elle arrive le 22 août 1914. Les 83ème et 84ème R I T stationnent dans le secteur Cysoing, Wannehain, Tretin, Templeuve, avec pour mission de surveiller la frontière

Antoine de Villaret

Antoine de Villaret vers 1912.

Le 24 août, tôt le matin, le général Antoine de Villaret commandant la 88ème D I T, ayant obtenu de l’état major l’assurance que Tournai n’est pas occupé, ordonne que deux bataillons territoriaux reconnaissent les accès et les ponts de Tournai en vue d’organiser sa défense. Le 2ème bataillon du 83ème R I T et le 3ème bataillon du 84ème R I T sont désignés pour cette mission et partent aussitôt à pied vers Tournai situé à une dizaine de kilomètres.

Peu après la mise en route, l’artillerie allemande que personne n’avait située, déclenche un feu nourri sur la 88ème D I T en cantonnement, ce qui disperse et désorganise les unités qui la composent. Les deux bataillons partis en reconnaissance, soit environ 2000 hommes occupent alors l’espace de dix kilomètres entre Tournai et Bleuze Vache (1) point frontière avec la Belgique.

De la ferme de Bleuze Vache à Tournai 10 kilomètres

Le général von der Marwitz

Le général von der Marwitz commandant le 2ème corps de cavalerie de la 1ère armée de von Klück (2) qui piétine devant Mons face au corps expéditionnaire anglais (B.E.F) (3), décide d’effectuer un contournement par l’ouest pour leur couper la retraite. Il lance son 2ème corps (3 divisions de cavalerie) et 1 bataillon de chasseurs à cheval (Jäger Regiment zu Pferde N° 10), soit près de 40 000 hommes dans Tournai en direction de la France.

23 Août 1914
Ville de tournais traversée par l’Escaut

L’attente

Il trouve face à lui les deux bataillons territoriaux. Ces vétérans n’ont pas manœuvré depuis 10 ans et sont équipés de fusils Lebel du siècle précédent avec chacun 100 cartouches. Le combat s’engage sur la Chaussée de Renaix à 1 contre 20. C’est un carnage, mais la résistance héroïque de ces deux bataillons entre Tournai et Bleuze Vache va stopper pendant 6 heures la progression des allemands, laissant aux anglais le temps d’assurer leur retraite. La journée gagnée permet à l’état major français de sortir de sa sidération et de se ressaisir. A la fin de la journée les rescapés essaient de retrouver leur unité, sans tomber sur l’armée allemande.

Le bilan officiel du combat de Tournai

Le bilan officiel du combat de Tournai pour les deux bataillons, fait état de 53 morts 111 blessés et 833 disparus. Il ne prend pas en compte la partie française de Bleuze Vache. La plupart des disparus seront déclarés tués le 24 août 1914, soit à Tournai sur le sol belge ou à Bleuze Vache sur le sol français. Dans les faits, les pertes de la journée du 24 août affectent la moitié de l’effectif des 2 bataillons, soit un millier d’hommes environ. Les corps des soldats tués sont inhumés à la hâte par la population, sans l’accompagnement administratif habituel, ce qui justifie la faiblesse du nombre d’inhumations recensé et parfois de grandes difficultés d’identification .Les tués du 24 août 1914 sont tous déclarés « Mort pour la France » et leurs enfants deviennent pupilles de la nation. Leur campagne contre l’Allemagne est décomptée comme suit: intérieur : du 4 au 10 août 1914 (habillement, déplacement jusqu’à Nantes), aux armées : du 11 au 24 août 1914. Ces deux bataillons territoriaux sont composés essentiellement de vendéens venant de tous les coins de Vendée. Les registres matricules distinguent ceux qui sont morts en Belgique «  tués à Tournai » et ceux morts en France «  tués à Bleuze Vache » (ou décédés à Cysoing à l’ambulance (4)).

Tués à Tournai ( inhumés sous le monument et ceux inhumés ailleurs), le monument érigé sur place à Tournai fait état de 53 territoriaux enterrés sous le tertre-ossuaire, les autres corps ont été soit réclamés par les familles, soit inhumés ailleurs. L’examen des registres matricules permet d’en dénombrer 65, sans que ce nombre soit figé.

Dirigé à marches forcées sur Tournai pour retarder la progression de l’envahisseur, deux bataillons : le 2èmeet 1er des 83ème et 84ème  régiments d’infanterie territoriale de la Vendée commandés par le général ANTOINE DE VILLARET, furent attaqués aux abords de cette église  le 24 août 1914. Remplissant avec un courage admirable leur mission toute de sacrifice, ces vétérans magnifiques tinrent en échec pendant six heures trois divisions ennemies et les conséquences de ce glorieux fait d’armes furent heureuses à la fois pour la ville et ses habitants et la victoire de la Marne      (transcription du texte )

La transcription du soldat à la mairie

La transcription du décès d’un soldat à la mairie de son dernier domicile est l’acte d’état civil final qui permet notamment d’ouvrir les droits consécutifs au décès, pour la veuve et les orphelins. Il fait suite à un jugement déclaratif du tribunal d’instance qui fixe la date retenue pour le décès, lorsque les conditions d’identification ne sont pas remplies (soldats disparus, corps non identifiables, …). Avant 1920, l’annotation du décès en regard de l’acte de naissance n’est pas systématique. (joint : copie des actes)

GUIOCHET Pierre inhumé au tertre des vendéens à Tournai. Pierre Aimé Auguste GUIOCHET est né le 6 octobre 1876 à Landeronde. Il est le fils de Aimé GUIOCHET et de Rose PONDEVIE cultivateurs à la Gigaudière. A l’incorporation, il est cultivateur degré d’instruction 3 (sait lire et écrire). Il effectue son service militaire au 103ème Régiment d’infanterie de Paris de 1897 à 1900, il est versé ensuite dans la réserve active du 93ème R I de la Roche sur Yon jusqu’en 1910 et passe aussitôt dans l’armée territoriale au 83ème R I T de la Roche. En 1902, il épouse Marie Henriette Philomène ANGIBAUD de Landeronde, ils s’installent aux Gats de Ste Flaive. Ils ont trois enfants connus : Germaine née en 1904, Henri né en 1907 et Albert 1912-1977. Rappelé le 4 août 1914, il part avec son régiment à la frontière de Belgique où il arrive le 22 août 1914 dans le secteur Cysoing, Tretin, Templeux pour surveiller la frontière. Il est tué au combat de Tournai le 24 août 1914, il a 38 ans et laisse trois orphelins. Son nom figure sur le monument aux morts de Ste Flaive des Loups. Le décès est transcrit en mairie de Ste Flaive des Loups le 9 mars 1921. Inhumé sous le tertre des Vendée à Tournai.

MENANTEAU Ernest inhumé au tertre des vendéens à Tournai. Ernest Jacques Paul MENANTEAU est né le 20 juin 1875 à Nieul le Dolent. Il est le fils de Jacques MENANTEAU et de Pauline RAVON cultivateurs à la Bigaudière. Il est orphelin de père à 13 ans. A l’incorporation, il est domestique degré d’instruction 0 (ne sait pas lire ni écrire). Étant fils aîné d’une veuve, il effectue un service militaire réduit au 90ème RI de Chateauroux de 1896 à 1897, il est versé ensuite dans la réserve active du 93ème RI de la Roche sur Yon jusqu’en 1909 et passe aussitôt dans l’armée territoriale au 83ème RIT de la Roche. En 1901, il épouse Angèle Clémentine BOULINEAU de Ste Flaive des Loups, ils s’installent à la Renaudière de Ste Flaive. Ils ont deux enfants connus Ernest 1903-1947 et Henri 1905-1985. Rappelé le 4 août 1914, il part avec son régiment à la frontière de Belgique où il arrive le 22 août 1914 dans le secteur Cysoing, Tretin, Templeux pour surveiller la frontière. Il est tué au combat de Tournai le 24 août 1914, il a 39 ans et laisse deux orphelins. Son nom figure sur le monument aux morts de Ste Flaive des Loups. Le décès est transcrit en mairie de Ste Flaive des Loups le 8 avril 1920. Inhumé sous le tertre des Vendée à Tournai.

la liste des noms portés sur le monument

Ci-dessous avec date et lieu de naissance par ordre alphabétique la liste des noms portés sur le monument et des noms de soldats tués à Tournai et qui n’y figurent pas sur le Mémorial. Suivie des noms des soldats mors à Bleuze Vache..Deux soldats originaires du canton de la Mothe-Achard reposent à Tournai (surligné en noir). Leur parcours individuel est développée dessus. .

  • ARNAUD Pierre 1879 Château d’Olonne 83ème RIT
  • ARNAUDEAU Marie 1873 St Hilaire du Bois 84ème RIT
  • ARTUS Charles 1876 la Barre de Monts 83ème RIT
  • AYMARD Georges 1876 Chantonnay 83ème RIT
  • BERTHOMÉ Pierre 1879 Île d’Olonne 83ème RIT
  • BERTRET Albert 1876 Champ St Père 83ème RIT sergent
  • BLANCHARD Auguste 18xx non trouvé, nom sur monument de Tournai
  • BODIN Henri 1877 St Laurent de la Salle 84ème RIT
  • BOURGOIN Ernest 1879 Fontenay le Comte 84ème RIT
  • BRETIN Henri 1887 les Landes Genusson 3ème Dragons
  • BULLETEAU Marie 1879 Olonne sur Mer 83ème RIT
  • CAILLAUD Marc 1877 Cezais 84ème RIT
  • CHABOT Albert 1879 Pissote 84ème RIT
  • CHAILLOUX Auguste 1876 St Martin des Noyers 83ème RIT
  • CHALBOT A 18xx non trouvé, nom sur monument de Tournai
  • CHALLET Auguste 1873 les Landes Genusson 84ème RIT
  • CHALLET Henri 18xx non trouvé, nom sur monument de Tournai
  • CHARBONNEAU Louis 1877 Benet 84ème RIT
  • CHARBONNEAU Pierre 18xx non trouvé, nom sur monument de Tournai
  • CHAUVET Pierre 1873 Mesnard la Barotière 84ème RIT
  • CHIFFOLEAU Louis 1875 St Vincent sur Graon 83ème RIT
    • DELAHAYE Gaston 1856 la Flèche 72 83ème RIT commandant
  • ERIEAU Edmond 1877 St Denis la Chevasse 83ème RIT
  • FERRET Adrien 1876 la Chataigneraie 84eme RIT
  • FLANDROIS Jean 1875 Mouchamps 84ème RIT
  • GILIER Aristide 1876 St Cyr des Gats 84ème RIT cimetière Beuvry
  • GODET Maurice 1873 Treize Vents 84ème RIT
    • GRAVET Louis 1877 Paris 20° caporal-fourrier
  • GROSSEAU Gustave 1879 St Benoist sur Mer 84ème RIT
  • GUAREAU Gaspard 1876 Olonne sur Mer 83ème RIT
  • GUILBAUD Auguste 1879 le Givre 83ème RIT
  • GUIOCHET Pierre 1876 Landeronde 83ème RIT
  • JACQUES Albert 1877 Fontaines 84ème RIT
  • JEAN Eugène 1877 Chaillé les Marais 84ème RIT
    • JEANDÉ Louis 1881 St Denis ex 75 caporal
  • JUILLET Alexis 1878 St Maurice des Noues 84ème RIT
  • LAURENT Henri 1879 Olonne sur Mer 83ème RIT
    • LE GUESCLOU Georges 1879 Rosny sur Seine 78
  • MARTINEAU Armand 1878 la Caillère 84ème RIT
  • MARTINEAU Charles 1878 la Chapelle Palluau 83ème RIT
  • MENANTEAU Ernest 1875 Nieul le Dolent 83ème RIT
    • MESSE Auguste 1878 Paris 75 caporal
  • MOREAU Clément 1876 les Brouzils 83ème RIT sergent
  • NICOLEAU Alexandre 1879 les Lucs sur Boulogne 83ème RIT
  • PASQUEREAU Jean Louis 1879 St Malo du Bois 84ème RIT
    • PAULI Émile 1877 Strasbourg 67 adjudant
  • PERCOT Anselme 1875 Angles 84ème RIT
  • PEROCHAUD Jean Louis 1879 Challans 83ème RIT
    • PERROCHON Gustave 1878 St Jouin de Milly 79 disparu, prisonnier en Allemagne
  • PETIT Charles 1879 St Michel en l’Herm 84ème RIT
  • PIERRE François 1878 Maillezais 84ème RIT
    • PLIARD Jean Baptiste 18xx non trouvé, nom sur monument de Tournai
  • POUPEAU Jean 1877 Doix 84ème RIT
  • QUILLET Alphonse 1878 Maillezais 84ème RIT
  • RENAUDIE Jules 1875 Fontenay le Comte 84ème RIT
  • RICHARD Victor 1877 Chateau d’Olonne 83ème RIT
  • ROUSSEAU François 1873 Bouillé Courdault 84ème RIT sergent
  • SACRÉ Aimé 1879 St Martin de Fraigneau 84ème RIT
  • SOULARD Pierre 1873 Chambretaud 84ème RIT
  • TEXIER Auguste 1873 Poiré sur Velluire 84ème RIT
  • TEXIER Louis 1876 Bazoges en Pareds 84ème RIT
  • THOUZEAU Gustave 1877 l’Aiguillon sur Mer 84ème RIT tambour
    • TOURGERON René 18xx non trouvé, nom sur monument de Tournai
  • VOISIN Pierre 1878 St Christophe du Ligneron 83ème RIT
  • VRIGNAUD Pierre 1875 St Jean de Monts 83ème RIT

Le total ci dessus s’élève à 65 tués à Tournai (territoire belge) duquel on déduira 1 soldat disparu (PERROCHON), considéré tué à Tournai, mais en réalité fait prisonnier et envoyé en Allemagne. On remarque également que les tués « extérieurs Vendée » assurent la plupart du temps une fonction d’encadrement.

Bleuze Vache

La plupart des soldats tués à Bleuze Vache sur le sol français est inhumée dans le carré militaire de Wannehain 59, près de l’église. Deux relevés des noms de ce carré militaire sont disponibles, l’un établi par la fondation Pévèle, l’autre par GENWEB. Les noms portés sur ces deux relevés ne sont pas entièrement concordants. L’origine du relevé est portée en regard des noms.

  • ACHARD Victor 1877 la Garnache 83ème RTI sergent (Pévèle)
  • BEAUPEUX Séraphin 1877 Chateau-Guibert 84ème RTI GENWEB
  • BLANCHARD Joseph 1879 Dompierre sur Yon 83ème RTI GENWEB
  • BOURON Armand 1876 St Fulgent 83ème RTI Pévèle+GENWEB
  • CANTIN Jean Marie 1875 Commequiers 83ème RTI Pévèle
  • CHEVILLON Victor 1879 les Clouzeaux 83ème RTI sergent (Pévèle)
  • GAUVR.T.I Jean Jacques 1875 le Poiré sur Vie 83ème RTI Pévèle
  • GODET Maurice 1877 St Michel en l’Herm 84ème RIT ND Lorette 17895
  • GUIET Jean François 1875 Dompierre sur Yon 83ème RTI Pévèle
  • LUCAS Charles 1879 Chauché 83ème RTI Pévèle+GENWEB
  • MAMET non retrouvé, porté sur relevé GENWEB
  • MASSUYEAU Ferdinand 1879 Bourg sous la Roche 83ème RTI Genech 59
  • MORET Louis 1878 le Tablier 83ème R.T.I GENWEB
  • NICOLEAU JB Paul 1877 St Philbert de Bouaine 83ème RTI Pévèle+GENWEB
  • NICOLLEAU JB Pierre 1879 Bourg sous la Roche 83ème R.T.I inhum inconnue
  • NICOU Prudent 1879 Vendrennes 84ème R.T.I Pévèle+GENWEB
  • PELÉ Aimé 1879 St Florent des Bois 83ème RTI GENWEB
  • SORIN Auguste 1879 Dompierre sur Yon 83èeme RTI GENWEB
  • THIBAUT François non retrouvé, porté sur relevé GENWEB
  • YOU Adrien 1878 St Georges de Montaigu 83ème RTI Pévèle+GENWEB

Le total ci dessous s’élève à 20 Vendéens tués en territoire français

Le total ci dessus s’élève à 20 tués en territoire français. Deux soldats sont inhumés ailleurs qu’à Wannehain et pour un autre soldat on ignore le lieu d’inhumation. Un cas particulier est celui de Aimé PELÉ, porté inhumé à Wannehain alors qu’il a été blessé par un éclat d’obus à Tournai le 24 août 1914. Il est évacué sur l’arrière et reprend en service auxiliaire après consolidation de ses blessures pour être mis en congé en 1919. Il est probable qu’un autre soldat territorial inconnu soit inhumé à sa place.